Articles

Affichage des articles du janvier, 2010

Timbre et Parodie

Corpsyphonie vous propose un moment de réflexion et d'histoire sur : l e timbre la parodie Point de timbres postaux, fiscaux ou médicaux ! Il ne s'agit pas non plus du timbre d'un instrument ou d'une voix qui est une notion complexe permettant de distinguer les spécificités d'un son parmi d'autres. Il est une autre définition, ( pas très usité, il faut le dire ! ) propre au domaine de la chanson, qui définit le timbre comme étant une mélodie accueillant des paroles diverses. Le parolier s'appuie sur un air séduisant pour y mettre son propre texte. Du timbre à la parodie, il n'y a qu'un pas ! Étymologiquement, le mot parodie vient de parôdia : para, à côté et ôdé , chant. Le chant parodique est aussi ancien que le chant lui-même. Déjà dans la Grèce antique, les joueurs de lyres, et autres cithares, manifestaient leur ingéniosité par des improvisations parodiques sur des airs de libations sacrés. Les Grecs se servaient de la parodie pour désigner

" Dans cette maison à quinze ans ", un air à succès

En supplément de programme, Corpsyphonie vous offre un air qui eu ses heures de gloire au XIXe siècle extrait de l'opéra les Visitandines Créé au Théâtre Feydeau le 7 août 1792, sur un livret de Louis-Benoît Picard. Bien que cela pu sembler évident à l'époque et peut-être déconcertant aujourd'hui, ses différents titres sont : air des Visitandines (nom de l'opéra dont il est issu) "Ah! De quel souvenir, affreux" (début du premier couplet) "Dans cette maison à quinze ans" (début du deuxième couplet) "Daignez m'épargner tout le reste" (paroles du refrain) Son succès fut tel, que cet air fut même repris par les soldats de l'an II, sous le titre de "Lorsqu'une Flamme salutaire" ( Journal de l'Armée des Côtes de Cherbourg du 11e jour du 2e mois de l'An II cité par Marie-Hélène Pardoen dans son article sur Marengo en chantant ) Lorsqu'une Flamme salutaire Par le Sans-Culotte THET Air: Des Visitandines Lorsq