Halte là, halte là, les montagnards sont là !
Lorsqu'on évoque le nom de Grenoble, on pense immédiatement aux montagnes, mais nous verrons ci-dessous que l'art lyrique y est également présent dans son histoire, et par ce biais, a permis aux montagnes de se rencontrer...
On ne peut pas parler de l’art lyrique grenoblois sans évoquer l’histoire du théâtre municipal.
En effet, sur son emplacement actuel se situait, en 1768, la salle du jeu de Paume où se réunissaient les sportifs dauphinois. C’est à cette époque que nait l’idée de la création d’un théâtre municipal. A l’origine, il s’agissait d’un théâtre dit « à l’italienne », de style rococo, lieu de divertissements, parfois libertins, aux décors somptueux, d’expression théâtrale et musicale.
Peu à peu, au fur et à mesure des travaux, le théâtre ressemblera à une salle de cinéma conventionnelle.
D’illustres personnes fréquentèrent ces lieux:
En 1652 ce fut Jean Baptiste Poquelin dit « Molière » à l’occasion d’un…baptême…,
En 1811, les grenoblois purent applaudir le grand tragédien Talma, élite de la Comédie-Française.
En 1862, Sarah Bernhardt bouleversa les spectateurs dans La dame aux Camélias de l’Abbé Prévost puis dans l’Aiglon de Edmond Rostand en 1902.
La première grand œuvre lyrique donnée en cette salle fut le Requiem de Verdi qui marqua ainsi, en 1872, le véritable départ de l’art lyrique de Grenoble.
Les chœurs furent dirigés par Alfred Roland qui fonda le groupe Les Chanteurs Montagnards de Bagnères de Bigorre pour lequel il composera des œuvres originales dont la fameuse et célèbre tyrolienne des Pyrénées: Halte là, halte là, les montagnards sont là !
Alfred Roland est né en 1797. Fonctionnaire des impôts, il est nommé à Bagnères en Bigorre dans les Hautes Pyrénéens en 1832. Musicien compétent et passionné, il est bouleversé par la puissance émotionnelle des voix bagnèraises des chants de métiers. Il démissionne et se voue corps et âme à la musique et aux chanteurs. De ses propres deniers, il crée un conservatoire, 200 choristes le rejoignent. Animé d’une foi hors du commun, il fait construire une diligence spéciale et parcourt l’Europe avec son groupe qui chante pour Louis Philippe, la Reine Victoria, le Tsar... Ils font route vers Rome puis vers Jérusalem…
Il décède à Grenoble, le 16 mars 1874, ses obsèques furent grandioses. D’une rare générosité, ayant donné tous ses biens avant de mourir, il meurt pauvre. C’est l’Orphéon Municipal de Grenoble qui a pris en charge l’entretien de sa tombe à saint Roch et de sa mémoire.
Après le Requiem de Verdi de 1872, l’engouement du public fut réel et l’art lyrique se développa.
En 1895, un grand nombre d’ouvrages romantiques y furent donnés comme Werther de Massenet, Lohengrin de Wagner, Samson et Dalila, Rigoletto…
Deux troupes se constituèrent, l’une se consacra à l’opéra et l’autre plus particulièrement à l’opérette, se qui permit aux artistes lyriques de la région de se produire et de se promouvoir comme Mariette Mazarin, par exemple, qui fut la première voix entendue à la radio aux Etats Unis.
On ne peut pas parler de l’art lyrique grenoblois sans évoquer l’histoire du théâtre municipal.
En effet, sur son emplacement actuel se situait, en 1768, la salle du jeu de Paume où se réunissaient les sportifs dauphinois. C’est à cette époque que nait l’idée de la création d’un théâtre municipal. A l’origine, il s’agissait d’un théâtre dit « à l’italienne », de style rococo, lieu de divertissements, parfois libertins, aux décors somptueux, d’expression théâtrale et musicale.
Peu à peu, au fur et à mesure des travaux, le théâtre ressemblera à une salle de cinéma conventionnelle.
D’illustres personnes fréquentèrent ces lieux:
En 1652 ce fut Jean Baptiste Poquelin dit « Molière » à l’occasion d’un…baptême…,
En 1811, les grenoblois purent applaudir le grand tragédien Talma, élite de la Comédie-Française.
En 1862, Sarah Bernhardt bouleversa les spectateurs dans La dame aux Camélias de l’Abbé Prévost puis dans l’Aiglon de Edmond Rostand en 1902.
La première représentation lyrique à Grenoble.
La première grand œuvre lyrique donnée en cette salle fut le Requiem de Verdi qui marqua ainsi, en 1872, le véritable départ de l’art lyrique de Grenoble.
Les chœurs furent dirigés par Alfred Roland qui fonda le groupe Les Chanteurs Montagnards de Bagnères de Bigorre pour lequel il composera des œuvres originales dont la fameuse et célèbre tyrolienne des Pyrénées: Halte là, halte là, les montagnards sont là !
Alfred Roland est né en 1797. Fonctionnaire des impôts, il est nommé à Bagnères en Bigorre dans les Hautes Pyrénéens en 1832. Musicien compétent et passionné, il est bouleversé par la puissance émotionnelle des voix bagnèraises des chants de métiers. Il démissionne et se voue corps et âme à la musique et aux chanteurs. De ses propres deniers, il crée un conservatoire, 200 choristes le rejoignent. Animé d’une foi hors du commun, il fait construire une diligence spéciale et parcourt l’Europe avec son groupe qui chante pour Louis Philippe, la Reine Victoria, le Tsar... Ils font route vers Rome puis vers Jérusalem…
Il décède à Grenoble, le 16 mars 1874, ses obsèques furent grandioses. D’une rare générosité, ayant donné tous ses biens avant de mourir, il meurt pauvre. C’est l’Orphéon Municipal de Grenoble qui a pris en charge l’entretien de sa tombe à saint Roch et de sa mémoire.
Après le Requiem de Verdi de 1872, l’engouement du public fut réel et l’art lyrique se développa.
En 1895, un grand nombre d’ouvrages romantiques y furent donnés comme Werther de Massenet, Lohengrin de Wagner, Samson et Dalila, Rigoletto…
Deux troupes se constituèrent, l’une se consacra à l’opéra et l’autre plus particulièrement à l’opérette, se qui permit aux artistes lyriques de la région de se produire et de se promouvoir comme Mariette Mazarin, par exemple, qui fut la première voix entendue à la radio aux Etats Unis.
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