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Affichage des articles du 2009

Programme 2010

Corpsyphonie vous présente ses meilleurs vœux pour l'année 2010. Nous espérons qu’elle sera synonyme de bonheur pour vous-même et toutes les personnes présentes dans votre cœur.. Avec toujours autant d'ardeur, nous vous présentons notre ambitieux programme : Ambitieux site personnel qui présente constamment des chants nouveaux : Dès janvier, vous pourrez accueillir « L'hiver » de Pierre-Jean de Béranger. En février, vous aurez l'opportunité de saluer Venise , avec « Venise la rouge » de Charles Gounod sur un texte d'A lfred de Musset.. En mars, serez-vous compatissant avec L'occasion manquée » sur des couplets recueillis par Gérard de Nerval ? En avril, vous constaterez, peut-être, « Que l'heure est donc brève ! » de Jules Massenet sur les vers d'Armand Silvestre. En mai , roulez-vous dans l'herbe ! avec « S'il est un charmant gazon », un poème de Victor Hugo pour lequel nous choisirons la musique de Litz. En juin, ag

Hommage à un professeur de musique , mort il y a cent ans

Le journal "Les Alpes Pittoresques" rendait ainsi hommage le 1 er .janvier 1909 à Jules TARDY décédé le 10 Novembre 1908. Nous ne lui donnerons que ce titre modeste de professeur de musique. Il y tenait, et sans doute il avait des raisons pour y tenir ! Jules Tardy a professé toujours. De l’école au théâtre, du théâtre au concert, sa carrière n’a été qu’un long professorat. Jules Tardy est peut-être mort à la peine. Ce n’est pas une raison pour lui en vouloir. Jules Tardy était né à Grenoble. Il y est mort, mardi 10 novembre, à une heure de l’après midi, à l’âge de 55 ans. Jules Tardy eut une carrière très remplie. Il fut professeur des écoles communales, directeur de diverses sociétés locales, créateur de cercles d’études musicales, qui, après lui, s’efforcent de vouloir, suivant son propos familier, que l’idéal d’art grenoblois ne se borne pas à l’Alcazar (ancienne salle de spectacles de variétés de la rue Vicat, qui devint un cinéma) Plaisanterie d’artiste su

Halte là, halte là, les montagnards sont là !

Lorsqu'on évoque le nom de Grenoble, on pense immédiatement aux montagnes, mais nous verrons ci-dessous que l'art lyrique y est également présent dans son histoire, et par ce biais, a permis aux montagnes de se rencontrer... On ne peut pas parler de l’art lyrique grenoblois sans évoquer l’histoire du théâtre municipal. En effet, sur son emplacement actuel se situait, en 1768, la salle du jeu de Paume où se réunissaient les sportifs dauphinois. C’est à cette époque que nait l’idée de la création d’un théâtre municipal. A l’origine, il s’agissait d’un théâtre dit « à l’italienne », de style rococo, lieu de divertissements, parfois libertins, aux décors somptueux, d’expression théâtrale et musicale. Peu à peu, au fur et à mesure des travaux, le théâtre ressemblera à une salle de cinéma conventionnelle. D’illustres personnes fréquentèrent ces lieux: En 1652 ce fut Jean Baptiste Poquelin dit « Molière » à l’occasion d’un…baptême…, En 1811, les grenoblois purent applaudir le grand tr